Michael Jackson- Deux nouveaux témoignages accablants pour le docteur Murray

Conrad Murray, le médecin qui a administré une dose mortelle de Propofol à Michael Jackson, lors d'une audience pour le versement d'une pension alimentaire familiale dans un tribunal de Las Vegas, le 16 novembre 2009. Isaac Brekken/AP/SIPA

JUSTICE - Les audiences préliminaires entrent dans leur deuxième semaine...

Alors que Michael Jackson était dans un état critique, sur le point de s’éteindre, son médecin, Conrad Murray, aurait été distrait par une conversation avec une ex. La femme, Sade Anding, a assuré lors des audiences qu’elle était au téléphone avec lui le matin de la mort de Jackson. Jusqu’à ce qu’il ne prête plus attention à elle et qu’elle entende un brouhaha en fond sonore.
Selon CBS News, le témoignage établit qu’«au moment où toute son attention aurait dû se porter sur les signes vitaux de Michael Jackson – sa respiration, son rythme cardiaque – le docteur Murray était occupé à envoyer des textos, et à communiquer avec sa petite amie – un comportement pour le moins frivole».
Renforcer les soupçons
Cette conversation se tenait alors que le médecin venait d’administrer à la star du propofol. Par la suite, il aurait perdu de précieuses minutes avant d’appeler le 911 (numéro d’urgence américain) et n’aurait pas informé les équipes d’urgence qu’il avait donné ce médicament au chanteur, rétention d’information forte de conséquences.
Ces nouveaux témoignages renforcent les soupçons de négligences et de dissimulation. Le médecin, recruté pour s'occuper du chanteur avant une série de concerts qui devaient débuter le mois suivant à Londres, plaide toujours non-coupable d'homicide involontaire.
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